Cinq heures du mat’ j’ai des frissons 
Je claque des dents et je monte le son 
Seul sur le lit 
Dans mes draps bleus froissés 
C’est l’insomnie 
Sommeil cassé 
Je perds la tête....
Oui les cadres finissent par perdre la tête et le sens de leurs actes !
Ils sont aujourd’hui la première variable d’ajustement de notre Employeur, notamment pour amortir les effets sociaux de la mise en oeuvre des « contraintes budgétaires » fixées par notre Employeur :
les réductions des effectifs d’employés les contraignent au quotidien à réorganiser, réaffecter, rationaliser, réarticuler, prioriser, …, tout ou partie des activités des services encadrés…le tout avec de plus en plus d’indicateurs et d’objectifs à remplir et garantir …y compris quand ils sont contradictoires !
En clair : avec 10 agents encadrés, le cadre doit faire mieux qu’avec 12 !! Le casse-tête est tel et si répétitif, la charge de travail si importante, qu’il n’est pas rare de croiser un cadre presque content qu’une des activités qu’il encadre ou encadrait soit mutualisée ou externalisée !
les réductions des effectifs de cadres dans leur domaine les contraignent également à prendre en charge d’autres activités des postes de cadres supprimés, au-delà même du management des services concernés (reporting, missions, réunions locales/régionales/nationales…).En clair : un cadre, le même parfois, doit faire mieux qu’à l’époque où il y avait 2 cadres pour mener à bien toutes les missions confiées !
Nous l’avons déjà exposé dans les lignes de la Lettre de la Michodière, consultable sur notre site internet : ceci se traduit, notamment, sur le terrain par des cadres qui sont au bord de l’épuisement professionnel, écrêtés toutes les semaines, tous les mois, dans des volumes qui sont tels que le SNFOCOS réfléchit aux actions à mener tant ce temps de travail illégal lui apparaît inacceptable, un comble dans des Organismes de Sécurité sociale !
Ceci se traduit également par une perte de repère: où le pilote de notre navire nous mène
réellement ?
Quelle est la plus-value que j’apporte, moi cadre, au service rendu à un allocataire, un assuré, un cotisant ? Ce service rendu est-il meilleur dans les branches témoins des effets de plusieurs années de mutualisations, parfois désorganisées (Recouvrement, Famille…). Le SNFOCOS en doute fort !
Notre premier objectif n’est-il pas aujourd’hui, plutôt, de satisfaire en priorité absolue les préconisations des COG nationales avant tout guidées par des économies budgétaires qui tendent à réorganiser le service public rendu, en privilégiant l’utilisation des technologies numériques au détriment de l’humain, tant salarié que bénéficiaire.
L’enquête lancée par le SNFOCOS pour prendre le pouls des cadres nous permettra d’évaluer la réponse syndicale à apporter aux préoccupations et aspirations de l’Encadrement de l’Institution.
Cette enquête nous permettra également de définir les faisceaux d’indices permettant de préciser ce qui permet de distinguer un salarié cadre d’un salarié non–cadre, dans un futur proche de remise en cause de la « cotisation Agirc » par l’Employeur.
Cette enquête est la vôtre, vous avez la parole, prenez là !
Lien internet pour y accéder :  https://fr.surveymonkey.com/r/SNFOCOS
Christophe, Secrétaire de la Commission Professionnelle Permanente de l’Encadrement