Merci à l’inconnu(e) rédacteur(trice) du dernier trac reçu de la CGC.
Vous nous reprochez nos erreurs de gestion syndicale ?
Moi je les revendique en tant qu’amateur !
Entré en janvier 2005 dans l’institution je reste Médecin Conseil en charge d’un portefeuille et engagé sur le pôle contentieux !
En plus de mon métier, je me suis engagé dans un syndicalisme de coeur.
Pour défendre un métier que j’aimais et dont la réalité échappe souvent à nos hautes élites qui ne le vivent plus qu’au travers des « reporting », contrôle interne, RNP et autres SMI …
Alors oui, nous n’arrivons pas à être présents à toutes les réunions.
Mais je fais confiance aux adhérents de mon syndicat, même s’ils ne sont pas du même sérail que moi, pour rester vigilant sur nos intérêts particuliers ayant au sein du bureau national 2 praticiens conseils sur 10 membres.
Nous nous concertons régulièrement avec la « base » au sein de la commission permanente des PC dont je suis le secrétaire.
Je ne conçois pas le syndicalisme comme une publicité comparative mais je m’étonne que les combats portés par le SNFOCOS se retrouvent à votre seul actif.
Depuis 10 ans nous alertons les directeurs successifs de la pénurie de chirurgien dentiste. Vous nous rejoignez récemment et ayant une force de frappe professionnelle vous vous accordez une victoire ?
Nous interpellons également depuis longtemps les directions sur les pharmaciens (cf réponse positive de la CNAMTS au SNFOCOS dans la Lettre de la Michodière N°3 du 22 janvier).
Encore une de vos victoires syndicales ?
Vous présentez le futur texte des IRP comme votre réussite ?
Qui était prêt à accepter une obscure commission déontologique sans représentants de la direction comme seule IRP spécifique PC et sans collège de PC au CCE ?
Et les exemples ne manquent pas.
Je sais que la campagne électorale est dans les starting-blocks et que comme disait Francis Bacon dont c’est l’anniversaire de la naissance aujourd’hui : « Va ! calomnie hardiment, il en reste toujours quelque chose ».
Mais ma conception du syndicalisme est de faire avancer la qualité de vie et de travail de nos confrères. Alors de grâce conservez cette force et cette vigueur afin de défendre notre métier dont l’évolution en superviseur est de plus en plus limpide plutôt que de saborder les autres syndicats.
Ne vous trompez pas de combat.
Je suis persuadé que les victoires syndicalistes ne peuvent exister que lorsque les syndicats, quel qu’ils soient (avec leurs spécificités, leurs sensibilités, leurs histoires et leurs idées différentes) travaillent dans un même but, rassemblant ce qui est épars, afin de créer une force de proposition, de résilience et de résistance aux projets délétères de la direction pour défendre la profession.
Pour finir je réitère mes remerciements pour la mise en lumière de notre amateurisme (dans le sens « aimer » et le faire en plus de notre métier) qui rend toute sa valeur au néologisme de « permanentisé » que nous avons employé.
Monsieur (Madame ?) l’inconnu(e) je vous salue.
Dr Thomas CORREZE 
Secrétaire de la commission permanente professionnelle des praticiens conseils