Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs les conseillers,

Mesdames, Messieurs,

 

Tout d’abord, Force Ouvrière souhaite exprimer sa satisfaction quant à la méthode de travail employée pour la préparation de ce projet de COG. Cependant notre Organisation s’interroge toujours sur la pertinence en l’état, de cette contractualisation. En effet, certaines fiches de cette COG ne comprennent aucun engagement de l’Etat alors que demeurent certaines incertitudes quant aux autorisations de la tutelle. L’équilibre de cette négociation est à revoir, son objectif premier également. Il s’agit trop souvent d’exiger des organismes de Sécurité sociale des efforts drastiques de gestion déconnectés des besoins de l’Institution. Les COG pourraient être porteuses de changements souhaitables au regard des défis à relever (nombreux départs à la retraite, développement du numérique et de nouveaux métiers) mais l’Etat s’obstine toujours à imposer aux organismes de Sécurité sociale une gestion par l’austérité, qui mine le service rendu à tous les usagers, et donc le travail des agents. Force Ouvrière alerte : sans autoriser les moyens financiers et humains nécessaires, cet exercice contractuel arrive à sa limite.

Sans entrer dans le détail de toutes les fiches  thématiques, Force Ouvrière souhaite souligner quelques points particuliers.

  • Concernant la politique d’achats, Force Ouvrière est favorable au développement des marchés mutualisés et à la valorisation des achats responsables. Néanmoins, elle souligne la nécessité de ne pas réaliser ces marchés mutualisés à tout prix : si le local peut faire mieux, il faut lui laisser la main.
  • Concernant la politique immobilière, il faut effectivement poursuivre cette reprise de tendance : préférer l’acquisition à la location. Force Ouvrière est donc favorable à l’achat du siège de l’UCANSS.
  • Enfin, Force Ouvrière condamne une étatisation par « mélange de genres » : il s’agirait de laisser le pilotage de la politique de communication à la tutelle. Force Ouvrière affirme que remettre en œuvre sur le terrain les valeurs de la Sécurité sociale appelle à une indépendance de la politique de communication. C’est une prérogative des conseils et conseils d’administration des organismes et des caisses nationales.

Pour conclure, Force Ouvrière, toute en soulignant l’existence de points positifs dans ce projet de COG, constate cependant qu’il demeure contraint par la logique restrictive de l’Etat et préfigure ainsi le cadrage des futures COG des caisses nationales. C’est pourquoi Force Ouvrière votera contre ce projet.