Deux  priorités s’imposent pour le SNFOCOS :

  • Revaloriser le coefficient de base des niveaux A pour renforcer l’attractivité du métier, 
  • Promouvoir la fluidité des parcours pour fidéliser les praticiens conseils ce qui passe par une classification dynamique et l’octroi de points de contribution en moyenne tous les deux-trois ans.

Deux évidences :

  • Dissocier les points d’expérience professionnelle des points de contribution et consacrer l’enveloppe de 30% (voire 40% si on injecte la part variable) aux points de contribution,
  • Supprimer la part variable source d’inéquité et  la réinjecter dans les parcours professionnels.

Nous n’avons jamais été favorable aux rémunérations dites « flexibles » et prônons les rémunérations fixes.

En cela nous différons du syndicat CGC qui est sur une politique assumée de primes. Ceci étant les deux approches pourraient s’entendre puisqu’elles participent à la volonté de revaloriser la fonction et générer du pouvoir d’achat

Ce que nous constatons lors de nos échanges avec les praticiens conseils ou en analysant les chiffres de la CNAM c’est qu’à poste égal, à charge de travail égale le montant de la part variable est inégal. On peut, à juste titre s’interroger sur les critères d’attribution et sur les objectifs assignés par les DRSM.

La politique des primes participe en cela au pouvoir discrétionnaire de l’employeur. Ces différences accentuent les tensions sociales, l’isolement des salariés et affaiblissent la solidarité d’équipe. Surtout la politique des primes s’apparente à un marché de dupes.  

Sans être trop technique rappelons ce qu’inclue la RMPP :

  • Les mesures individuelles (éléments du GVT),
  • Les mesures catégorielles (attributions de points, classification…)
  • Les primes de résultats,
  • Les parts variables,
  • Les primes de fonction.
  • Les mesures générales (valeur du point, octroi de points),

N’oublions pas que c’est la tutelle qui impose l’évolution de l’enveloppe budgétaire… 1,7% en 2018 . En fonction de moyens aussi réduits, toute augmentation des primes intervient au détriment des points pérennes et des mesures de classification. A l’inverse des primes, les points pérennes ont un impact positif sur les pensions retraite.

Dernier point nous sommes et l’assumons :

  • pour une revalorisation des niveaux B prenant en compte la graduation et le niveau de responsabilité, et n’incluant pas de différence entre filière technique et managériale 
  • pour la création d’un niveau C pour les praticiens conseils ARS en poste de responsabilité

(voir Déclaration préalable du SNFOCOS dans la lettre de la Michodière de la semaine dernière)

Hélène Azoury, Secrétaire Nationale en charge de la Branche Maladie, des ARS et des DRSM (PC et Cadres)