Le mardi 27 juin s’est tenue une RPN sur le télétravail. Dominique Poumier, Jean-Philippe Bourel et Pascal Servent étaient présents pour défendre la position et les idées du SNFOCOS.

Le directeur de l’UCANSS a annoncé tout d’abord que l’avenant prévoyant la prorogation de l’accord en place a été signé permettant à cet accord de se poursuivre jusqu’au 31 décembre au plus tard.

Nous avons rappelé que le SNFOCOS est réservé sur la mise en place du télétravail du fait  des conséquences que cela peut avoir sur les salariés (isolement du salarié, quantification difficile de la charge de travail, perte de la cohésion d’équipe, droit à la déconnexion…) ainsi que sur le plan économique et  social.

Concernant le champ d’application, nous avons insisté sur le fait qu’exclure les salariés exerçant des activités d’itinérantes n’est pas égalitaire vis-à-vis des autres salariés.

Nous souhaiterions que ce type de salarié puisse bénéficier de l’indemnité forfaitaire de 10 € minimum découlant de l’exercice du téletravail (abonnement internet, consommation d’électricité, d’eau, de chauffage…).

Nous estimons que le fait de travailler à domicile pour les salariés itinérants, sans être dans le cadre du télétravail, convient certes aux salariés mais aussi à l’employeur qui lui permet de ne pas mettre de bureaux à disposition permanente, de ne pas décompter du temps de trajet… étant ainsi dans un mode gagnant-gagnant.

Nous avons insisté également sur  la nécessité pour l’employeur de financer de façon suffisante les demandes de télétravail.  Dans certains organismes où le télétravail a été mis en place, les directions ont souvent eu l’impossibilité d’accorder le télétravail à tous les salariés désirant en bénéficier faute de moyen, mettant en place un « système de roulement » par année ou tous autres choix aussi discutable.

Nous souhaiterions qu’une réflexion naisse sur une dotation suffisante pour éviter des refus ou une sélection souvent aléatoire.

Nous avons interpellé également l’UCANSS pour une réflexion sur la mise en place « d’enveloppe jours ».

En effet, dans certains organismes, il est proposé aux cadres, ayant une certaine autonomie ou une activité stratégique, de pouvoir travailler quelques jours par an à leur domicile (entre 20 et 40 selon les organismes) mais sans rentrer dans le processus du télétravail.

Cette possibilité semble aller dans le bon sens pour certaines activités si le quota minimum de 3 jours dans l’organisme par semaine est bien respecté.

Nous souhaiterions que cette possibilité soit discutée et incluse dans le protocole sur le télétravail.

Enfin il a été demandé que la présentation d’un bilan bi-annuel au CE sur le télétravail (accès aux formations, charge de travail, respect des horaires…) soit inclus dans le protocole.

La prochaine RPN sur ce sujet, initialement prévu le 11 juillet, aura lieu pour finir le 26 septembre en espérant que l’Ucanss puisse apporter des réponses positives sur nos demandes légitimes.

Jean-Philippe Bourel,   Secrétaire national en charge de l’encadrement et de la branche recouvrement