Le 20 septembre dernier est sorti le rapport de la Cour des Comptes sur la Sécurité sociale,  dans lequel cette instance « étrille » la gestion des UGECAM.   Bien plus, la Cour remet  à nouveau en cause leur appartenance à l’Assurance Maladie, recommandant de céder au secteur privé leurs 225 établissements et leurs 14500 salariés.

Comme de bien entendu, des commentateurs pas toujours bienveillants se sont empressés de relayer ces préconisations. Si le SNFOCOS ne peut laisser ces attaques contre les UGECAM sans réponse, j’ai toutefois souhaité prendre le temps d’observer les réactions des différents intervenants avant de réagir.

Je salue la position de Nicolas REVEL, Directeur de la CNAMTS qui a écarté toute idée de démantèlement des UGECAM. Il a réaffirmé leur légitimité à s’inscrire dans les politiques nationales  de santé et donc de poursuivre leur développement en répondant notamment aux appels à projets médico-sociaux des ARS et en soutenant le virage ambulatoire.

Mais les interrogations  et les dangers demeurent . Nous avons ainsi au SNFOCOS  dénoncé depuis des années pour les UGECAM une politique qui vise à retirer d’une main ce qu’on accorde de l’autre.  Notamment en ne leur donnant pas au travers des dotations attribuées par les ARS  les moyens de faire face à  une politique salariale pourtant agréée par l’Etat, lui-même.

Aussi, le SNFOCOS pour garantir la pérennité des établissements exige des différentes autorités que soient enfin donnés aux  UGECAM les moyens de leurs missions. Qu’il s’agisse des crédits dédiés au travers de la COG ou des dotations attribuées par les ARS.

DÉFENDRE LES UGECAM, LEURS ÉTABLISSEMENTS, C’EST DÉFENDRE LA SÉCURITÉ SOCIALE, UNE RÉALISATION PLEINE D’AVENIR !

Alain Gautron, Secrétaire Général