L’Assurance maladie vient d’observer une hausse de 6,1% du montant des indemnités journalières sur l’année glissante écoulée. Nous n’y pensions pas forcément et pourtant cette hausse s’explique en grande partie par l’augmentation du Smic de +6% qui a collé à l’indice national des prix à la consommation (5,9% selon l’Insee).
Dans une étude récente BVA, les dépenses contraintes (incompressibles) des ménages atteignent 1 195 € par mois (+9% en un an) soit 86% des revenus mensuels nets pour les ménages les plus modestes. Un Français sur deux n’arrive plus à épargner.
Aujourd’hui, la tutelle fige toutes les négociations sur les salaires et le COMEX tente de nous faire négocier des augmentations de nos cotisations de complémentaire santé, en danger car déficitaires ; elles n’auront pas supporté « le quoiqu’il en coûte » des années écoulées.
Le SNFOCOS ne peut se résoudre à arbitrer au sein d’enveloppes fermées et limitatives au point d’empêcher l’augmentation des salaires, la renégociation de nos trois classifications (E & Cadres, PC et ADD) et l’augmentation du financement de l’employeur de 50 à 60% pour nos complémentaires santé.
Nous disons stop et réclamons de vraies marges de manœuvre avec des enveloppes financières supplémentaires plutôt que nous perdre dans une mauvaise gestion de la pénurie.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS