S’il avait pu arracher l’an dernier le « à prendre ou à laisser » avec une augmentation de 3,5%, l’employeur n’a pas su nous convaincre sur l’offre promotionnelle de fin d’année à 1,5% sur six mois, assortis d’une mesurette non pérenne. Le jeu du « c’est mieux que rien » ne marche pas quand il est proche de « pas grand-chose ».

Aujourd’hui, l’ensemble des Organisations Syndicales Nationales suspend sa participation aux réunions paritaires sur les autres sujets que les salaires.

Personne n’est dupe quant à la réelle responsabilité de l’échec ; l’employeur doit en rajouter dans le panier de la ménagère s’il veut sortir de l’impasse et de la rupture du dialogue social.

Faut-il rappeler que les revendications portent sur une augmentation compensatrice de l’inflation cumulée 2022 et 2023, sur des enveloppes classifications à la hauteur des enjeux de rattrapage et de fidélisation et sur la sauvegarde de notre couverture santé par une majoration de la participation employeur ?

Au-delà de la plateforme commune, le SNFOCOS n’a eu de cesse de réclamer, sans avoir à attendre d’autres arbitrages, l’optimisation des « accessoires de salaires » que sont le passage de 50% à 75% de la prise en charge des abonnements de transport, la revalorisation des titres repas, de l’indemnité de télétravail, des indemnités de déplacement, de la prime de transport inchangée depuis 1975 et son extension à tous.

A ce point de blocage, qui est parti pour durer, l’intersyndicale va solliciter un RDV auprès de Madame la Première Ministre.