La Cnam était représentée par le Directeur Général M. Fatome , Mme Dubreuil (Directrice des Ressources Humaines des réseaux) et Jean Baptiste Calcoen (Directeur mission nationale du CT).

Le Directeur Général précise que l’année 2021 démarre avec des éléments d ‘espoir et de vigilance.

Il lui apparaît utile d’échanger en INC par séquence plus courte et rapprochée s’agissant en particulier du Contact Tracing (CT) en constante évolution adaptative.

Les axes généraux présentés par le Directeur Général consistait à :

  • renforcer l’accompagnent des assurés;
  • permettre de s’isoler plus rapidement;
  • accompagner individuellement et suivre l’isolement;
  • donner la capacité à l’Assurance Maladie d’absorber la charge Tracing;
  • repositionner les forces internes CT sur les missions socles de l’Assurance Maladie.

Les objectifs principaux se sont portés sur :

  • l’évolution des modes opératoires ;
  • le renforcement des moyens ;
  • les modes de gestion et d’accompagnement RH.

Le volume d’ETP en CDI Titulaires était de 8.000 sur la mission CT et va passer à 3.000 ici au 15 janvier 2021.

Le retour de 5.000 ETP sur les missions socles est rendu nécessaire avec l’arrêt de la gestion en mode PCA depuis le 15 septembre 2020. En parallèle, l’Assurance Maladie va bénéficier d’un avenant à sa COG en  faveur de 1.200 CDI dédiés à la mission de CT. Le nombre de CDD va passer de 4.000 à 5.800. Au total, ce sont 10.000 ETP dont 6.000 embauches qui sont mobilisés sur la mission nationale soit globalement 15% de l’effectif de la Branche.

Selon le Directeur Général : Ces moyens supplémentaires vont au-delà de cette COG (avenant) ; en 2023, la discussion intégrera la majoration actuelle. La trajectoire prévoira une tendance générale et une restitution possible de tout ou partie de l’avance des moyens liés au CT. « Il ne faut pas présumer de la trajectoire avant l’ouverture du dialogue entre la tutelle et la Caisse nationale. » nous dit-il.

Les courbes des effectifs et des rémunérations suivent les mêmes trajectoires annuelles : -3% à -5% pour la première et +1,5% pour la seconde. Il est à parier que la prochaine COG prévoit un écrêtement supplémentaire des restitutions d’effectifs de -3% annuels supplémentaires pour arriver à récupérer « l’’à valoir ».

De façon pragmatique et moins idéologique, la question n’est pas de savoir si le CT doit relever ou non de l’Assurance Maladie (c’est la Sécurité sociale qui intervient au sens large, inter-branches du RG et autres régimes), mais plutôt de savoir si les moyens humains et logistiques (et donc financiers) ne sont pas détournés des missions fondamentales aux dépens de conditions de travail dégradées, de « perte de chance » de rémunérations, et de dégradation du service aux assurés déjà plus vulnérables.

« Les trois, mon Général »,  pas d’inquiétude «l’intendance suivra… », mais à quel prix ?

La Délégation du SNFOCOS