Selon un rapport publié le 15 février, rédigé conjointement par l’OIT et Eurofound, le télétravail peut « induire un allongement de la durée du travail, créer un chevauchement entre le travail salarié et la vie privée et entrainer une intensification du travail ». Le rapport fait une distinction entre les télétravailleurs à domicile et les travailleurs « très mobiles », qui utilisent les nouveaux moyens de communication. Ainsi « 41 % des employés très mobiles font état de niveaux élevés de stress, comparés à 25 % chez ceux qui travaillent tout le temps au bureau » indique l’étude. En outre, 42 % des personnes travaillant en permanence à domicile et 42 % des télétravailleurs très mobiles déclarent se réveiller plusieurs fois par nuit, alors qu’ils ne sont que 29 % chez les personnes employées sur leur lieu de travail. «  L’équilibre idéal semble être deux à trois jours de travail à domicile » a déclaré l’un des co-auteurs de l’étude lors d’une conférence de presse. Le rapport préconise, par ailleurs, un droit à déconnexion, en citant en exemple la France et l’Allemagne.

Voir à ce sujet l’article d’Evelyne Salamero de FO-Hebdo : Le Télétravail, notre meilleur ennemi ?