Sous couvert d’efforts de la Nation, fleurissent des plans d’actions d’organismes locaux visant à la prise en compte d’un objectif de sobriété énergétique ayant pour autant des conséquences sur la continuité de service, sur les conditions de travail mais aussi sur des charges déportées sur les salariés.
Au-delà de la maitrise des températures, ces mesures organisationnelles sont prises « en mode PCA » avec à la clé la mise en télétravail forcé et la fermeture de site par période. Pour les refus de télétravail, sont parfois mis en place de façon assumée des regroupements dans un même service faisant la démonstration que tout le monde est disposé à travailler n’importe où.
Mais où va s’arrêter la flexibilité appliquée aux salariés ? Nous disons qu’il y a des limites et que nous ne sommes pas des variables d’ajustement constantes dans la maitrise des coûts : après le gel des salaires et le gel dans les bureaux, voici venu le transfert du coût de gestion vers les salariés !
Pour le SNFOCOS, ce n’est pas à n’importe quel prix : pas au prix du déploiement massif du flex office et pas plus au prix d’une indemnité forfaitaire de télétravail minimaliste à « 10 balles » !
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS