La capacité de négocier au niveau national se trouve très contrainte tant dans son périmètre que sur son volume financier, nous le rappelons très régulièrement.

Nous maintenons notre niveau de revendication sur nos salaires par la revalorisation du point en 2024, car le compte n’y est toujours pas depuis 2022 malgré le faible impact relativement à l’inflation des revalorisations de 3,5% et 1,5%.

Le manque à gagner est plus large que les 160 millions d’euros posés pour négocier les trois classifications avec une RPPM majorée de 2,3 points sur 2024 et 2025.

Nous ne céderons pas à l’abandon du combat syndical pour obtenir une enveloppe supplémentaire permettant une mesure collective sur la valeur du point en 2024.

Nous restons attentifs aux propositions de classifications de l’employeur qui ne change pas son projet malgré les initiatives de l’ensemble des Fédérations nationales en vue de mesures de progrès.

Nous ne céderons pas au chantage d’un projet employeur non négociable et non négocié avec le risque du « quitte ou double » : c’est à prendre ou à laisser et le train ne passera pas une troisième fois. L’employeur refuse d’entendre et déroule son modèle qui n’est pas lisible et ne rencontre à ce jour aucune adhésion.

Nous ne céderons pas à l’abandon de la sauvegarde de notre régime complémentaire de frais de santé qui est de nouveau déséquilibré. Nous ne voulons pas faire reposer sur la seule augmentation indéfinie de nos cotisations le maintien de la qualité de notre couverture à un moment où les autres salariés du privé subissent des augmentations de plus de 10% depuis 2023.

Notre indépendance syndicale passera par « ne pas céder » et par notre capacité à revendiquer et à combattre aux côtés des salariés, qui sont également des citoyens libres penseurs à la hauteur des enjeux politiques à venir.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS