VERBATIM :

: « Nous recrutons, mais combien de personnes partent en démission, rupture de contrat, retraite, arrêt longue durée… L’’instabilité des effectifs est un enjeu car c’est notre expertise qui s’en va ? »

« Monsieur le Directeur, à quand la hausse des salaires ? »

« Tous les indicateurs sont au vert, sauf celui de la reconnaissance salariale »

« On va avoir droit nous aussi à la GIPA ? (Garantie Individuelle de pouvoir d’Achat) »

« Des salariés ne peuvent plus vivre correctement sans les aides sociales. Que comptez-vous faire contre la paupérisation de vos agents ? »

« Dégradation du traitement des salariés : pas d’amélioration de la reconnaissance financière, pas de hausse des rémunérations (valeur du point ou du coefficient) et pas d’accompagnement dans la formation »

« Une augmentation conséquente du point serait plus que bienvenue dans le contexte inflationniste actuel. »

« Mr le directeur, existe-t-il un fond d’aides sociales pour les salariés ? »

« Pensez-vous, enfin, pouvoir agir en faveur d’une augmentation de nos rémunérations ? »

« Les efforts importants d’adaptation et l’augmentation de la charge de travail ne touche uniquement que le corps de contrôle. Il faut se battre pas seulement pour eux mais pour tous. »

« A la vue de nos rémunérations plus que symboliques, serait-il possible de nous autoriser le double emploi ? »

« Beaucoup de nos collègues quittent les organismes et d’autres y pensent, car les salaires ne sont pas à la hauteur du travail accompli. Et pourtant nous aimons notre métier. Vous ne pensez pas qu’il serait temps de prendre soin aussi de vos salariés ? »

RÉPONSE DU DG DE CETTE CAISSE NATIONALE :

En deux minutes de façon laconique pour ne pas dire cynique : « Il y a eu déjà deux revalorisations de la valeur du point en 2022 et 2023. Je compte sur « vos » représentants syndicaux dans le cadre des négociations actuelles sur la Classification. »

 

Le SNFOCOS condamne cette méthode de dénigrement de la part d’un membre du COMEX qui n’assume pas sa responsabilité d’une future classification « mort-née » à l’accouchement et d’une négociation qui ressemble plus à une mesure unilatérale de l’employeur.