63 % des professionnels RH sondés par l’ANDRH considèrent que le cadre légal du télétravail doit évoluer, selon une étude rendue publique le 12 mai. Les DRH réclament davantage de flexibilité, de clarification et de simplification. Pour certains professionnels RH, le dispositif est encore jugé trop contraignant alors qu’il est de plus en plus compris dans les accords de QVT et que les salariés sont demandeurs de ce type d’organisation du travail. Dans le détail, une charte des bonnes pratiques et des précisions en matière de santé sécurité au travail et de temps de travail sont attendues par les sondés. Plus globalement, la pratique du télétravail est très répandue. Elle existe dans 69 % des entreprises consultées. Dans 29 % des cas, le télétravail est formalisé par un accord collectif. 70 % des entreprises agissent via des avenants individuels au contrat de travail. Toutefois, dans 68 % des cas, la mise en place du télétravail ne concerne pas l’ensemble des salariés. Les ouvriers sont principalement la catégorie non éligible au télétravail (62%). Parmi les freins au télétravail, les sondés citent en priorité le refus ou la réticence du management (41%) et l’incompatibilité des fonctions ou de l’activité (37%).
Liaisons sociales quotidien du 16 mai 2017 – Synthèse de l’Etude ANDRH sur le télétravail