Le point majeur du projet d’accord est d’assurer l’indexation des pensions sur l’inflation, sans condition, pour les quatre années à venir tout en préservant la stabilité et l’équilibre du régime. Le Conseil d’administration aura latitude y compris pour décider de « coups de pouce » pouvant aller à 0,2% en fonction de la situation financière. Le projet d’accord actuel n’est pas la mise en œuvre de celui de 2015 .
C’était une exigence de FO qui n’entend pas cautionner l’accord de 2015 concernant les coefficients dits de solidarité et leurs conséquences.
La seule référence à ce dispositif (article 7 du projet d’accord) consiste à annuler, avant même d’avoir été mis en œuvre, le système d’abattements (coefficient de solidarité) dont FO n’a eu de cesse de dénoncer l’injustice et les dangers, pour les salariés les plus pénalisés (invalidité, incapacité, ASS, handicap).
Dès l’origine, FO avait pointé que ces salariés seraient les premiers et les plus pénalisés et a encore dénoncé cette situation publiquement, de façon répétée, ces dernières semaines, en lien avec le débat sur le projet de réforme des retraites et contre les pistes dites de bonus ou décote-surcote.
FO rappelle en effet qu’elle s’est opposée au système des « coefficients de solidarité » dans son ensemble en refusant de signer l’accord de 2015, considérant qu’il n’avait aucune justification d’un point de vue financier mais qu’il ouvrait la voie à un recul de l’âge de la retraite à 63 ans et à une baisse des pensions. Cela avait alors conduit la confédération à se retirer de la présidence du régime qu’elle avait pourtant régulièrement assurée, depuis ses origines.
La Confédération a pris la décision de signer l’accord. Le bureau confédéral accompagnera la signature par une lettre adressée aux interlocuteurs sociaux (voir ci-dessous).