Le projet de classification que nous dévoile l’employeur depuis quelques semaines a vécu.
En quittant la table des négociations hier, mardi 28 mai, l’ensemble des syndicats a signifié à l’UCANSS que ce projet était définitivement abandonné. Nous avons malgré tout maintenu la prochaine réunion du 25 juin afin que l’employeur nous donne sa position et fasse d’autres propositions.
Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que cette négociation n’en était pas une.
Malgré les propositions des syndicats, malgré les demandes, malgré les alertes graves notamment émises par le SNFOCOS sur les cadres, l’employeur a continué à dérouler son projet avec l’ambition de signer à la rentrée.
Il n’était pas possible de continuer à avancer alors même que des points n’avaient pas été réglés comme par exemple la fusion des grilles, le nombre de niveaux dans la nouvelle grille, sans parler des aspects financiers comme la suppression de l’ancienneté.
Puis sont arrivés les emplois repères qui n’ont à aucun moment été discutés en amont. Hier les caisses nationales étaient toutes présentes pour nous expliquer justement le classement de ces premiers emplois repères ; elles n’en auront pas eu l’occasion !
La RPN s’est donc ouverte par la déclaration commune des trois fédérations syndicales puis la déclaration du SNFOCOS axée sur le déclassement des cadres (voir ci-après).
Ces alertes n’ayant pas été suffisantes pour faire réagir l’employeur, les syndicats, après une suspension de séance, ont décidé de mettre fin à la séance et du même coup à ce projet qui sur la forme et le fonds ne pouvait pas continuer ainsi.
Nous devons rester vigilants et mobilisés car un autre projet sera proposé et il est évident que nos employeurs n’ont pas encore compris la gravité de ce qui vient de se passer. Le SNFOCOS restera inflexible sur la question des cadres dans un nouveau projet de classification.
Plus que jamais les cadres doivent restés mobilisés et engagés collectivement.
Plus que jamais c’est le moment de rejoindre le SNFOCOS.
La délégation SNFOCOS : Eric Gautron, Jean-Philippe Bourel, Chafik El Aougri et Christophe Rabot