Défendre les retraites, c’est défendre notre Sécurité Sociale
Le CCN rappelle son attachement aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale basés sur la cotisation sociale et le salaire différé. Ces principes permettent aux salariés et à leur famille d’être solidairement couverts contre tous les aléas de la vie, de bénéficier de prestations d’assurance et d’en organiser la gestion par leurs représentants.
Le CCN est attaché à notre système de protection sociale collective et contre un système dit à l’anglosaxonne aggravant les inégalités avec ceux qui auront les moyens de s’assurer individuellement.
Le CCN exige une clarification des responsabilités et des financements entre ce qui relève de la solidarité nationale, donc l’État, et ce qui doit continuer à relever de l’assurance sociale financée par le salaire différé, et donc du paritarisme, remis en question notamment par l’étatisation grandissante résultant du transfert du financement vers la CSG soumettant les droits des assurés sociaux aux aléas budgétaires.
Dans ce cadre, le CCN dénonce l’instabilité du financement de la protection sociale aggravée par l’entrée de la TVA représentant la troisième source de financement de la Sécurité Sociale.
Le CCN exige le retour au financement intégral de la Sécurité Sociale par les cotisations sociales et l’abrogation de toutes les mesures d’exonération de cotisations patronales. Le CCN exige le retrait de la CSG supportée par les retraités.
Le CCN revendique la création d’une assurance sociale « dépendance » gérée au sein de la Branche Maladie de la Sécurité Sociale.
Le CCN rejette les dérives d’individualisation du risque au prétexte de prévention des comportements à risques conduisant à une augmentation des inégalités d’accès aux droits garantis par la Sécurité Sociale.
Le CCN revendique l’ouverture d’une réelle négociation sur la santé au travail permettant de garantir et d’améliorer la santé et la sécurité des salariés.