Nous vous alertons sur la charge importante des Cadres Intermédiaires qui font des journées de 10h régulièrement sans que cela n’émeuve les différentes directions.
Il est temps de sortir de cette gestion aveugle où les objectifs s’empilent sans considération, matérielle, financière, morale et humaine.
Dans le plus grand silence, des postes de Cadres sont supprimés sous couvert de gestion immobilière. La Supervision est vécue par beaucoup comme un bel écran de fumée.
Charge lourde, détournant les cadres de leurs agents pendant des demi-journées entières, porte fermée. Pour quel résultat ? De beaux indicateurs, mais sans effet sur le taux de rejet…
La course aux indicateurs n’apporte aucun sens au travail. Excepté à ceux qui surfent sur les vagues des suppressions et qui se projettent en futurs fonctionnaires de la CNAF. Certains agents de direction le sont sans doute déjà ?
Nous demandons à ce que le 1 er niveau de manager passe à 5B à la 3ème année d’exercice et qu’il passe niveau 6 après 10 ans.
Que les Heures sup ne transforment pas les Cadres en des « semblants de liquidateurs » et qu’ils puissent au volontariat y faire leur vrai travail de cadre. Vos choix de gestion laissent penser que le rôle du cadre n’a pas d’impact direct ou indirect sur l’écoulement de la charge.
Enfin, nous demandons la création d’un véritable accompagnement continue des cadres pendant leur activité et en retour de longue absence. Il est inadmissible de voir des collègues revenir après 3, 6, 12 mois d’absence sans temps d’accompagnement et dans l’indifférence ambiante…
L’image de la direction n’est pas très enviable vue d’en- bas, mais peut-être devrait-elle être mieux connue en haut ou à l’extérieur ?
Le Délégué SNFOCOS d’une CAF