Monsieur le Directeur,
Dès la parution vendredi dernier du classement de certains emplois repères dans votre projet de nouvelle classification, nous avons alerté les salariés par une lettre d’information spéciale où nous avons parlé de la traitrise de l’employeur. La ligne rouge a en effet été franchie.
En plus de la déclaration intersyndicale nous insistons pour dire et redire qu’aucun projet de classification ne peut et ne pourra être présenté en sacrifiant les cadres de notre institution.
Combien de cadres aviez-vous l’intention de déclasser ? Rien que pour les principaux emplois repères que vous avez proposé nous en comptabilisons plus de 5.000 ! Et Il ne s’agit pas d’uniformiser une profession comme vous pourriez le faire croire puisque ce sont des emplois où tous les salariés sont des cadres que vous souhaitez déclasser.
Il en va ainsi :
- des 200 contrôleurs du recouvrement ou des 600 contrôleurs allocataire
- mais aussi des 3.300 travailleurs sociaux ou assistants de service social
- ou encore des 945 délégués de l’assurance maladie
Nous savons quel est le projet bien sûr ; autant de cadres en moins ce sont autant d’économies en plus pour ceux qui ne profiteront pas de l’extension de la prime de résultat que vous voulez étendre à tous les cadres ou de la revalorisation des trois points de compétence.
Ajouter à cela la disparition de l’ancienneté et c’est la triple peine pour ne parler que de la partie financière.
Ce projet a semé le désarroi dans nos organismes – certains sont déjà même en grève – et les cadres sont inquiets et incrédules face à ce projet qui les méprise par milliers.
Nous exigeons le retrait immédiat de ce projet.
Alain Gautron, Secrétaire Général du SNFOCOS