L’INC retraite s’est réunie le 20 juin pour la présentation de la COG 2018-2022. Les salariés de la branche vont devoir rajouter des trous à leurs ceintures qu’ils seront obligés de serrer un peu plus chaque année.
Quant aux retraités et futurs retraités, la passion dévorante du numérique doit impérativement les gagner s’ils ne veulent pas se retrouver sur le bas-côté du virage numérique que prend la branche.
La Branche retraite se retrouve liée à la Loi de Programmation des Finances Publiques 2018 qui oblige à diminuer de 1,5% en moyenne annuelle les dépenses de gestion administrative.
Cette COG prévoit une économie de 65 millions d’euros sur la masse salariale avec la suppression de 895 Equivalents Temps Plein Moyen Annuel soit 7% des effectifs sur la période 2018-2022 à périmètre constant, ce qui face aux quelques 1850 à 2000 départs en retraite prévus sur la même période revient à 50% de ces départs non remplacés.
Ainsi, le réseau, animé par la volonté d’un service public de qualité, se trouve amputé de sa capacité humaine à accueillir, orienter, accompagner, rassurer l’assuré dans son parcours et ses démarches.
La dématérialisation des contacts ne vient pas renforcer la force de frappe de la branche mais pallier les conséquences de la diminution des effectifs. De plus, face à des outils informatiques qui ne répondent que partiellement aux besoins, l’enjeu est loin d’être gagné quant à la satisfaction des usagers.
Le SNFOCOS restera vigilant sur les conséquences de cette nouvelle COG aussi bien tant en termes de conditions de travail qu’en termes de qualité de service public.
Sabine Vavasseur, secrétaire nationale du SNFOCOS en charge de la branche vieillesse et de la formation professionnelle