Le 23 Février le Directeur de l’UCANSS a présenté, lors d’une Instance nationale de concertation, la Convention d’objectifs et de gestion 2017-2020 contractualisée entre l’Etat et l’UCANSS.
Cette convention réaffirme le rôle de l’UCANSS de coordination, d’expertise, voire de pilote, dans les domaine de la gestion prospective des ressources humaines, de la formation, de l’immobilier, des achats, et des systèmes d’information qui viennent en appui de ces missions.
A ce titre l’UCANSS apporte sa contribution aussi bien auprès des Caisses nationales que des organismes locaux.
Le SNFOCOS ne peut que se réjouir de voir l’UCANSS garantir, par son action, ainsi l’unicité de l’Institution. Notamment nous tenons que l’UCANSS continue à jouer pleinement son rôle d’employeur assurant l’homogénéité des dispositifs sociaux de traitement des salariés, par-delà les politiques propres à chaque Branche.
Et nous affirmons par là-même que les partenaires sociaux doivent conserver toute leur place dans cette action de défense des intérêts communs des salariés.
Par exemple, par négociation entre les organisations syndicales et l’UCANSS, un protocole similaire à celui de la Branche Famille, concernant l’évolution du secteur informatique, a pu être passé pour la Branche Recouvrement, garantissant ainsi aux personnels concernés de se voir bénéficier des mêmes garanties, quelle que soit la Branche.
Cependant une politique ambitieuse, comme le veut l’UCANSS, de gestion du personnel ne peut être effective sans en avoir les moyens. Ainsi l’UCANSS souhaite favoriser la mobilité des agents, sur la base du volontariat cela va sans dire. Mais sans avoir les moyens de son ambition puisque ceux-ci sont corsetés par les pouvoirs publics et une RMPP qui interdisent tout accompagnement financier sérieux de cette mobilité au-delà des dispositifs existants, en termes d’évolution de carrière, de formation, de primes, de compensation des surcoûts liés au logement en cas de mobilité géographique etc.
C’est pourquoi le SNFOCOS exige le retrait de toute RMPP et que l’Institution recouvre une vraie autonomie de gestion impliquant un bénéfice pour l’ensemble des parties, et en premier lieu pour ceux qui constituent cette Institution, à savoir ses agents !
Pascal SERVENT, Secrétaire national