La Commission du système différentiel s’est réunie le vendredi 3 juillet, et comme l’indique, l’article 14-2 du protocole de 1993 : » cette commission décide chaque année de la revalorisation à opérer en respectant l’équilibre financier du système différentiel, en tenant compte des projections actuarielles, réalisées de 3 ans en 3ans … »
Or, le déroulement de la réunion s’est avéré différent cette année.
Après la présentation de l’étude actuarielle par le Cabinet ACTENSE mettant en évidence, un pactole de 43millions € en fonds de réserve qui passerait à 110millions € en 2026, l’UCANSS décide de mettre un préalable à la revalorisation.
A savoir : proposition d’augmentation de 0,50% à compter du 1er janvier 2020, le minimum que prévoit le protocole de 1993 (50% de la revalorisation AGIR/ARRCO) avec une clause de revoyure en fin d’année, permettant d’augmenter ce taux ; à la condition que l’ensemble des paramètres qui régissent le régime, soit renégocié.
L’UCANSS recherchant un juste équilibre entre le montant de la cotisation employeur et le montant des prestations servies aux retraités.
Ce préalable ne peut être accepté, nous considérons qu’il s’agit d’un chantage ou pis encore d’une négociation déloyale.
En conséquence, l’ensemble des délégations a refusé de se prêter à ce jeu de dupe.
Il n’y aura donc pas de revalorisation de la pension différentielle cette année.
Notre organisation reste toutefois demanderesse d’une négociation sur les modalités de paiement de la pension différentielle et participera à toute négociation qui se déroule en toute bonne foi.
Annie Szufa, Secrétaire de la CPP Retraités du SNFOCOS