Le Directeur Général de la CNAV a indiqué que re-confinement diffère du 1er avec une meilleure préparation du réseau, une maîtrise des gestes barrière (présence de masques et tests), et le principe affirmé par les pouvoirs publics du fonctionnement des services publics et de l’ouverture des écoles.
Ainsi, les deux principes qui prévalent pour ce re-confinement partiel sont la généralisation du télétravail tout en maintenant la continuité du service public et notamment l’accueil du public.
Le taux de télétravail est dans la branche retraite de 90% avec quelques télétravailleurs qui doivent utiliser leur équipement personnel ; ils étaient à ce jour 3.000 sur 12.000 connectés.
A ce sujet le SNFOCOS a fait savoir que, l’indemnité de télétravail étant déjà faible, il serait souhaitable que les salariés utilisant leur matériel personnel puissent bénéficier d’une indemnité supplémentaire couvrant leur utilisation et leur usure.
Il est rappelé aussi que le télétravail continue à être indemnisé selon la décision du Comex du 14 octobre qui stipule que cette « possibilité » est laissée aux employeurs locaux. Ce à quoi le SNFOCOS a répondu qu’il ne s’agissait en rien d’une « possibilité » mais qu’elle devait bien se faire sans aucune question ! CF notre article https://snfocos.org/teletravail-maintien-de-lindemnite-exceptionnelle/
Le SNFOCOS a profité du sujet pour rappeler qu’en ARS certaines directions refusaient de payer aux salariés de la Sécu cette indemnité.
Les différences avec le 1er confinement tiennent par exemple au fait que désormais le décompte du temps de travail se fait au réel via le badgeage ou par déclaration des heures faites.
S’agissant des dispense d’activité, il s’agira d’un régime d’exception pour les salariés vulnérables sur présentation de justification médicale à condition que leur activité soit non télétravaillable ; cela peut aussi être valable pour des cas contacts y compris des enfants non accueillis à l’école ou crèche.
S’il a été indiqué que les droits à titres restaurant seraient bien octroyés, les indemnités kilométriques pour le présentiel en revanche ne seront plus payés comme cela a pu être le cas lors du premier confinement.
Le SNFOCOS a aussi interpellé la CNAV sur l’exercice du droit syndical et de la représentation du personnel car nous constatons dans certaines caisses des entraves à cet exercice déjà rendu difficile par le confinement des salariés.
Eric Gautron, Secrétaire Nationale en charge de la Syndicalisation