Le 5 juillet 2024, la Direction d’une CPAM de l’Occitanie a licencié un cadre de son organisme.
Le 3 juillet 2024, le conseil régional de discipline s’était pourtant prononcé à l’unanimité contre la proposition de sanction. Ce licenciement n’aurait pas eu lieu sans :
- la poursuite pour fraude d’un pharmacien,
- un écrit de celui-ci à l’Ordre des Pharmaciens, pour plaider sa cause et se plaindre de l’action de la CPAM contre lui,
- la prise en compte de cet écrit comme seul élément motivant la faute et justifiant la sanction.
En laissant se produire ce licenciement :
- nous donnons raison à un pharmacien poursuivi pour fraude, qui pourrait souhaiter se venger des poursuites de la CPAM et de sa Direction en prenant une salariée en otage,
- nous choisissons de laisser s’installer chez nos salariés la peur des réactions des fraudeurs et de tous nos justiciables et publics.
Cette décision sape nos efforts et met en péril, non seulement notre système de lutte contre la fraude, mais notre travail auprès de tous nos publics, et la cohésion de nos équipes dans nos organismes.
Elle compromet l’avenir de notre collègue. Nous continuerons à poursuivre les fraudeurs, nous continuerons à servir nos publics. Nous ne céderons à aucune intimidation et nous attendons le soutien total d’une Direction, de nos Directions.
La Délégation régionale Occitanie