Les échanges récents autour de l’organisation future des services ont suscité de nombreuses réactions parmi les équipes de la DML. Beaucoup s’interrogent sur les changements annoncés et sur leurs conséquences concrètes pour les missions du service.

Le terme « fusion » utilisé lors d’une réunion a particulièrement inquiété. Jusqu’ici, on parlait plutôt de « rapprochement », un mot qui laissait plusieurs possibilités ouvertes. Le passage soudain à l’idée d’une fusion donne l’impression que certaines activités essentielles de la DML pourraient disparaître ou être transférées ailleurs, ce qui crée un fort sentiment d’incertitude.

D’autres questions restent également sans réponse, notamment sur les missions sensibles confiées à la DML, comme la gestion des arrêts maladie de longue durée ou des indemnités journalières. Les équipes rappellent que ces tâches impliquent des données médicales confidentielles et nécessitent un cadre très clair.

ll existe une crainte réelle sur la responsabilité pénale si le secret médical devait être largement ouvert aux collaborateurs des CPAM .

Enfin, les avancées concernant la prévention et les actions auprès des assurés restent limitées, alors qu’il s’agissait d’un axe important discuté depuis plusieurs mois. Certains ont même le sentiment d’un recul sur ces sujets.

Face à ces préoccupations, une demande de rendez-vous a été formulée afin d’obtenir des clarifications et de pouvoir échanger sereinement sur les orientations à venir.

L’objectif est simple : rassurer les équipes, clarifier les missions et garantir la continuité d’un service reconnu pour son expertise et son rôle auprès des assurés et des professionnels de santé.

Hélène Azoury, Secrétaire Générale Adjointe du SNFOCOS