Selon une étude IFOP de ce mois, la rémunération reste le premier élément de fidélisation en entreprise, jugé déterminant ou important par 97 % des salariés, devant la qualité de vie au travail ; alors que 53 % des salariés français sont désengagés et que 67 % vont au travail mécaniquement, voire à reculons.

Les années 2022 et 2023 ont démontré que la tutelle organisait volontairement le « racket » par la dévalorisation du « net en bas de la fiche de paye ».

L’épisode des salaires (valeur du point notamment) n’est pas refermé en 2024 et pour le SNFOCOS les nouvelles classifications en cours de négociation ne sont pas là pour compenser la perte de pouvoir d’achat depuis le gel du point ou la réduction à sa portion congrue de la RMPP.

Les impacts de classification pour être visibles doivent d’abord transposer à coût zéro les points d’alignement au-dessus du SMIC des premiers niveaux et les autres mesures générales déjà existantes. Ils doivent encore prévoir un rebasage progressif de tous les coefficients de base pour afficher un gain net dès la transposition. Enfin, ces impacts mesurables doivent permettre d’aérer, faciliter la mobilité et rendre attractives les grilles de classification tout le long de la carrière.

Le SNFOCOS a la volonté d’aller vite et bien afin que ces impacts s’apprécient dès cette année 2024 en considérant que le cycle des refontes des classifications doit s’inscrire dans un cadre quinquennal et non plus attendre 20 ans. L’année 2023 était celle de tous les dangers, gageons que, par notre capacité à négocier, l’année 2024 rendra au dialogue social sa véritable force au profit des salariés de la sécurité sociale.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS