L’Ucanss précise peu à peu et par jalon, son projet de classification Employés et Cadres.
L’Ucanss a bloqué la possibilité de négocier sur l’extension de l’ancienneté après 25 ans de fidélité. Nous pensons qu’il faut dépasser la question de l’automaticité qui représente seulement 1/3 de la RMPP contre 2/3 de mesures individuelles et considérer une « prime de fidélité » par les points d’expériences qui est majeure en seconde partie de carrière.
Le rebasage des niveaux traite faiblement la question de l’attractivité à l’embauche, mais n’apporte pas de revalorisation pour les personnels en place avec au moins un pas de compétences qui est résorbable dès la transposition.
L’Ucanss accepte l’évolution sur plusieurs niveaux pour les employés du N1 au N4B, mais tout le monde ne passera pas au cran au-dessus à la transposition. Leur sort sera soumis aux futures RMPP socle de 1,5% : beaucoup d’éligibles mais peu d’élus.
Le SNFOCOS a insisté sur la création d’un niveau de cadre supplémentaire notamment en fin de grille qui nécessite d’être plus hiérarchisée.
Le SNFOCOS réclame que les travailleurs sociaux évoluent sur deux niveaux et les inspecteurs du recouvrement sur trois ; l’Ucanss ne ferme pas la porte aux premiers et accepte notre revendication pour les seconds.
La grille E crée des niveaux mais reste toujours aussi figée en imposant des prérequis de diplôme en plafond de verre.
Enfin, nous avons évoqué l’accord national du 4 juin dans le médico-social non lucratif qui vient d’étendre à tous, le Ségur dans les établissements. L’Ucanss réfléchit à un aménagement. Pour rappel, le SNFOCOS a revendiqué la transposition du Ségur en points de compétences.
Comme en atteste notre flash info (CF infra), le SNFOCOS se maintient à un haut niveau de revendication, car le compte n’y est pas sur la valeur du point et le maigre effet des classifications.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS
