Après 160 ans d’un attachement fort à la France, Mayotte devient un département en 2011, la seule des 4 iles de l’archipel des Comores à avoir refusé l’indépendance en 1974, les deux fois par un référendum d’autodétermination, largement inspiré du mouvement des mahoraises (les chatouilleuses) sous la conduite de Zéna M’Déré.

Plus de dix ans après, nos concitoyens mahorais n’ont toujours pas obtenu la convergence des droits (Cf. notre LM spéciale Mayotte). Aujourd’hui, les mahorais en payent le prix fort : le cyclone Chido a démoli les bangas (bidonvilles où vit un habitant sur 3), mais aussi les habitations en dur qui ont résisté mais ont perdu leurs baies vitrées et leur toit. Nous sommes sans nouvelle de la moitié de l’ile coupée de tous réseaux.

Le temps est au secours et à la solidarité; le temps de la revendication reviendra immanquablement car il ne sera plus question de convergence des droits à l’horizon 2035, mais bien de rétablir la continuité territoriale et l’alignement des droits sans plus tarder.

Le SNFOCOS apporte tout son soutien et reste en lien direct avec nos camarades Mahorais et notamment, mais pas seulement, le secrétaire de l’UD-FO Arcadine et Zabibo notre représentante SNFOCOS.
En tant que Secrétaire général du SNFOCOS, j’ai pris contact avec la présidence de la Commission paritaire santé et le directeur de la CAPSSA afin de réunir les instances en vue de mobiliser nos fonds sociaux en faveur des 400 salariés de la CSS-Mayotte et de l’ARS.

Nous pouvons assurer que les fédérations syndicales et le SNFOCOS s’activeront pour se réunir rapidement dans les commissions sociales pour flécher un budget et une procédure simplifiée de saisine afin de débloquer les aides d’urgence pour nos collègues mahorais, amis pour certains, salariés de la Sécurité sociale.