Voilà 3 mois que la tutelle nous tourne le dos, nous boude, ou nous méprise suivant les qualificatifs des uns ou des autres au sein de l’intersyndicale. En réalité, les décideurs sont les payeurs et les conseilleurs n’ont même pas à nous écouter.
J’en veux pour preuve la réponse récente ministérielle au combat SNFOCOS aux côtés des travailleurs sociaux en CARSAT, CAF et UGECAM : « l’Etat n’est pas l’employeur, et donc ne garantira pas la revalorisation salariale des Assistants de Services Sociaux qui relève de la négociation sur les classifications. En revanche, l’Etat est le payeur et n’octroiera aucune enveloppe pour le Ségur ou pour les niveaux spécifiques des ASS ».
Responsables (financiers), mais pas coupables.
Le gouvernement maitrise les dépenses et étrangle les vocations évanescentes des salariés de la Sécu qui vont « démissionner à tour de bras ».
Le SNFOCOS a combattu avec conviction et force en intersyndicale, malgré les murs de béton sur son chemin. Qui n’a pas cru à la chute des murs dans l’histoire ?
Les salaires seront à la négociation de nouveau à l’Ucanss le 19 décembre prochain : nous appelons à la mobilisation locale dans les organismes au travers d’assemblées générales, pouvant aller jusqu’à la grève par organisme …
Si le combat pour les salaires et la valeur du point n’est pas près de s’interrompre, le SNFOCOS va bientôt sortir de l’intersyndicale et partir à la conquête d’autres acquis en recherchant les revalorisations des titres repas, des indemnités de télétravail, des primes de transports, des participations « employeur » à la complémentaire santé et des rebasages de nos coefficients au sein de nouvelles classifications.
Maintenant, il va falloir avancer et enfin gagner !
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS