Le pouvoir d’achat est au cœur de nos revendications et particulièrement en cette période d’inflation historiquement haute.

Nous avons eu l’occasion de préciser toute la différence que fait le SNFOCOS entre rémunération et salaire et nous travaillons sur les augmentations du salaire net visibles sur la « fiche de paye ».

Aussi, notre priorité se porte sur la revalorisation généralisée du point et nous sommes dans l’attente de l’arbitrage ministériel en vue d’ouvrir d’éventuelles négociations si possibles dès juillet 2023.

Depuis le 1er janvier 2020, la loi d’orientation des mobilités prévoit un volet « mobilité domicile-travail » dans les négociations annuelles obligatoires (NAO). Dans ce contexte, le SNFOCOS rappelle sa revendication de passer la participation de l’employeur de 50% à 75% dans la prise en charge de l’abonnement de transport en commun. Toujours sur ce thème, nous souhaitons une réévaluation significative de la prime de transport figée à 4€ depuis 1976.

L’indemnité télétravail de télétravail est de 2,95€ depuis le 1er janvier 2023. Nous demandons de passer à 3,25 € par jour (plafond maximum exonéré).

La valeur du titre restaurant ouvrant droit à l’exonération maximale en 2023 va jusqu’à 13,82 €, ce qui supposerait par exemple de passer la part patronale actuelle de 5,79 € à 6,91 € soit 22 € mensuels d’augmentation possible.

Plus que jamais les solutions existent : valeur du point, frais de transport et de mobilité, indemnité de télétravail et valeur du titre restaurant. Revendiquons, négocions et signons la hausse du pouvoir d’achat.

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS