Cette pièce de poulet que Louis XIV laissait par condescendance et dont certains se contentaient bien volontiers pour survivre en mangeant seulement la carcasse ! S’agissant des classifications, nous ne nous permettrons pas de dire qui est le sot : celui qui n’accorde que les restes de repas ou celui qui s’en contente faute de manger à sa faim.
Un budget de 160 millions c’est trop peu pour servir tout le monde et surtout à la hauteur des attentes fortes du personnel. 39% servis parmi les employés et cadres, 14% parmi les ADD et 30% parmi les PC, voilà, dans la globalité, un budget réparti dans les trois classifications. Dans un contexte incertain d’austérité budgétaire, refuser, même si peu, ferait trop plaisir à Bercy.
Et pourtant, nous avons obtenu gain de cause sur nos revendications spécifiques : statut de cadres, déroulement sur 3 niveaux pour les assistantes de service social, les contrôleurs, les inspecteurs, les manageurs opérationnels, passage de catégories supérieures pour 50% des organismes pour les ADD, hausse des coefficients et des primes pour les PC…
Le SNFOCOS prend donc ses responsabilités par un pragmatisme très, très, minimaliste.
Le SNFOCOS signera selon ses spécificités la classification des Praticiens conseils et celle des Agents de direction, que nous avons conditionnée à une clause de sauvegarde (revoyure dès 2027).
Mais, la colère n’est pas dissipée, bien au contraire. Notre mobilisation doit se faire entendre et nous allons aller chercher le reste, car le compte n’y est toujours pas.
Nous dirigeons sans attendre notre combat pour obtenir une revalorisation significative du point, un cofinancement supplémentaire pour pérenniser notre complémentaire toujours en péril, la revalorisation de la valeur faciale du titre repas et la perspective à deux ans de « finir le travail » afin que l’évolution trop légère de la « classif » devienne enfin complète et profite massivement à tous.
Ni sots, ni dindons, la farce doit cesser !