Nous avons indiqué à plusieurs reprises que la question n’était pas politique : l’image du dialogue, tant au gouvernement que chez les parlementaires, n’a pas été à la hauteur des enjeux et nous renvoyons tout le monde à ses responsabilités de ce qui est un échec de démocratie.
La question n’est pas tant celle économique que celle de la capacité à arbitrer dans les dépenses futures de la Nation : que représentent 10 milliards de déficit annuel sur moins d’une décennie comparativement à 8 fois plus chaque année dans le budget de l’Etat ayant créé un monstre de dette à près de 3 000 milliards d’euros.
Alors oui, responsables, nous aurions défendu une réforme mais pas celle qui pénalise tout le monde et ne comble pas les inégalités bien au contraire.
Alors, le Président de la République peut toujours mettre un casque de chantier et donner l’image d’un leader qui sait garder son cap et qu’il ne lâchera rien.
Les syndicalistes n’attendront pas l’addition de la prochaine présidentielle et garderont eux aussi le cap et ne lâcheront rien : « pas d’autres séquences de dialogue social, tant que celle de la réforme des retraites ne sera pas terminée ».
Et cela doit passer pas le retrait de cette loi.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS