La valeur du point et sa revalorisation régulière permettraient de ne pas avoir une marche trop haute à franchir lors des renégociations des classifications.
Nous en avons fait l’amère expérience en 2024 tant les attentes étaient trop nombreuses pour se satisfaire du résultat proposé à la signature. Un choix de raison, mais qui va diviser le personnel avec une trop faible minorité de gagnants à la transposition en 2025.
Car, passés les espoirs, passés les effets réduits de la nouvelle classification, au rythme d’une RMPP socle à 1,5% par an, il faudra une décennie à beaucoup pour espérer un déroulement sur un ou plusieurs niveaux comme le prévoient les nouveaux paramètres de la grille administrative.
Alors que le tacite agrément des classifications pourrait n’intervenir qu’à compter du 12 avril prochain, l’Ucanss nous convoque à une négociation sur les salaires 2024 et 2025 le 4 mars 2025.
L’Ucanss a déjà annoncé qu’elle n’avait aucun mandat à date pour proposer une augmentation de la valeur du point. Pourquoi nous réunir si ce n’est pas pour exacerber les frustrations et la colère des salariés ?
Force est de constater que le SNFOCOS reviendra à la table des négociations avec la même volonté et les mêmes revendications :
- Augmenter la valeur du point de 1,75% comme à France Travail au 1er janvier 2025 ;
- Activer rapidement la clause de revoyure des classifications 2024 « pour finir le job » ;
- Relâcher la contrainte limitative d’une RMPP socle devenue trop faible ;
- Augmenter la participation de l’employeur à 60% dans le financement de la complémentaire santé.
La tutelle est têtue et obstinée, elle pourra reconnaitre au SNFOCOS en qualité ce qu’elle nous oppose en défaut. Nous maintenons notre niveau d’exigence.