Qui ne se souvient pas de sa journée du 16 mars 2020 ? La bascule vers la transformation à l ’ « insu de son plein gré ».

Une pandémie, une guerre, un uniforme scolaire sont autant de buzz qui nous détournent du vrai débat : celui qui voit chaque 1% de perte de pouvoir d’achat rapporter 50 millions d’euros au budget national en euros constants, chaque taux d’exécution budgétaire inférieur à 100% rapporter 100 millions d’euros par an par des non-dépenses, un intéressement sous consommé, des milliers de m² restitués avec les dépenses de fonctionnement associées, des postes non remplacés, des remplacements à des coefficients inférieurs…

Après les épisodes des 3,5 % et 1,5% sur une période de 18% d’inflation, le COMEX tente de ne pas saturer les possibilités d’augmentation exonérée du Titre Repas qui a toujours suivie l’évolution du plafond exonéré jusqu’en 2019. Depuis 2020 il a décroché de 2 euros par unité. Pas de petits profits, les salariés de la sécurité sociale sont des aubaines budgétaires et la tonte se fait été comme hiver …

Chacun sa méthode et ses responsabilités : le COMEX organise la tonte de la laine sur le dos des salariés et au SNFOCOS, nous nous plaçons résolument aux cotés des salariés et dans leur intérêt immédiat ou différé.

Le SNFOCOS reste dans le dialogue constructif et courageux, mais il ne faudra pas trop « jouer » plus longtemps avec le pouvoir d’achat des salariés et il faudra se remettre à la table des négociations avec des arguments valables et loyaux. Et cela passera d’abord par l’étape d’un Titre Repas à 11,97 euros.

(https://www.urssaf.fr/portail/home/taux-et-baremes/frais-professionnels/les-titres-restaurant.html)

Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS