Un quart des Français les plus pauvres décède avant 62 ans, l’âge actuel de départ possible à la retraite ; un Français sur deux n’est plus dans l’emploi au moment de liquider la retraite et 30% d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. L’espérance de vie en bonne santé ne recule plus et plafonne à 63 ans… Autant de chiffres pour donner raison aux 75% des Français qui sont contre le recul de l’âge de de départ et l’allongement de la durée des cotisations.
Pendant ce temps, le gouvernement s’obstine et le Président veut rentrer dans l’histoire comme a pu le faire la Dame de Fer, TINA, « There is no alternative », il n’y a pas d’alternative. Les grèves ont été si dures et le pays bloqué comme jamais.
Et pourtant, le système n’est pas en péril et les alternatives existent bien pour un retour à l’équilibre par le/la :
- Amélioration de l’emploi des plus de 55 ans, si 10% d’entre eux retrouvent l’emploi ;
- Paiement à égalité femmes et hommes ;
- Augmentation du prélèvement collectif de 0,8%, soit 14 euros par mois pour un salaire au SMIC qui augmentera tous les ans plus vite (8% en 2002 soit 90 euros) ;
- Réduction des exonérations patronales, 20 milliards de manque à gagner pour l’assurance vieillesse et le reste des exonérations compensé par la TVA (impôts qui concernent tout le monde y compris les plus pauvres).
Et nous devons renoncer à toutes ces alternatives pour perdre 2 ans de retraite en bonne santé ?
Eh bien, NON. Nous devons marquer le STOP et serons dans la rue dès le 19 janvier 2023.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS