Le rythme de négociation s’intensifie et l’UCANSS veut passer ses textes avant fin octobre prochain.

Oui mais voilà, si le modèle de rénovation est ambitieux, son impact général est réduit. Nous ne sommes pas si surpris finalement au regard du faible budget alloué : la moitié lors des classifications précédentes.

En repérage rapide, nous avons retenu :

  • Pour les E&C, un effet rebasage des coefficients favorable pour 39% des salariés, des parcours additionnels pour 11% et 3 points de garantis pour les 50% restants.
  • Pour les ADD, rebasage de tous les coefficients et regroupement des organismes en 3 catégories au lieu de 4 ; ces deux mesures sont favorables à 30% des salariés, augmentation de la part variable calculée sur le coefficient développé et non plus de base, replafonnement des niveaux de 100 points supplémentaires, et mesures hors Rmpp d’accompagnement des mobilités.
  • Pour les PC, un effet rebasage des coefficients d’entrée de tous les niveaux, mais accentué sur les niveaux A et B bénéficiant au total à 14% des PC, replafonnement de + 120 points des coefficients maximums. La part variable passe de 50% à 100% d’un mois de salaire de base pour un niveau A et de 75% à 100% pour un niveau B. Renforcement de l’accompagnement à la mobilité.

Nous ne savons toujours pas s’il s’agit de diviser pour mieux régner entre les 3 classifications ou de la gestion de la pénurie en ne traitant qu’un salarié sur deux ?

Il manque une moitié de projet pour le rendre complet. Si l’UCANSS arrive à obtenir un signataire au moins, il faudra rapidement se remettre au travail pour « finir le boulot » et négocier un avenant avant la clause de renégociation à 5 ans.

Le SNFOCOS ne se contentera pas d’un projet tronqué qui néglige la moitié des salariés :  les plus anciens notamment.

Bruno Gasparini,
Secrétaire Général du SNFOCOS