Nous en savons plus sur le cadrage de la négociation sur les 3 classifications. Nous vous avions déjà informés sur les 160 millions d’euros répartis sur 2024 et 2025 et sur le taux de RMPP additionnel annualisé de 2,3 points.

Aujourd’hui, sans avoir le détail et la répartition à l’euro près, nous avons compris les mécanismes de priorisation du Comex :

  • 20% des premiers coefficients bénéficient de 80% des montants ;
  • Le phénomène de fongibilité (résorption) des points de compétences (contribution pour les PC) va toucher 80% de toutes les catégories, mais tout le monde aura une mesure garantie à un seuil très- très faible (moins de la moitié d’un pas de compétence) ;
  • Les mécanismes d’individualisation et de part variable sont maintenus dans une proportion majoritaire (2/3) ;
  • 50% de l’enveloppe classification pour les PC sont mis sur la majoration de la part variable ;
  • Le Ségur ne sera pas transposé en points.

Pour contrer ce cadrage catégoriel par le bas, le SNFOCOS a indiqué que les efforts devaient porter sur les points pérennes cumulatifs et non pas sur les parts variables aléatoires, plafonnées et non cumulatives.

Sur la fongibilité qui nous est strictement imposée, nous avons proposé de l’appliquer sur les points d’expériences (ancienneté) au moins pour les cadres et les PC (ADD non concernés par la mesure), ce qui libérera quelques cycles d’anciennetés puisque ce sujet a été proscrit par la tutelle.

Sur le Ségur, en reprenant les mécanismes de la Classification de 2024, nous avons demandé sa conversion en points de compétences.

Vous l’avez compris : des classifications au rabais, qui sont une infime retouche de la précédente plus qu’une ambitieuse refonte. Comme un ruissellement par le bas où 20% des plus bas salaires capte 80% des allocations, un régime de répartition de la pénurie en somme qui suit la loi de Pareto mais qui n’est pas un optimum du même nom (1).                                                                     Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS