Nous sommes maintenant à quelques jours du congrès confédéral. Les inscriptions ne sont pas encore closes, et nous attendons d’ores et déjà près de 3 000 participants, délégués et représentants des syndicats FO de tous les secteurs d’activité, d’entreprises de l’industrie et de services, d’établissements du service public, d’agents de la fonction publique, de l’État, de l’hôpital, des collectivités territoriales, de services à domicile ; de toutes catégories et statuts (ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs et cadres, fonctionnaires et agents publics) ; jeunes, femmes et hommes, retraités.

Le contexte est plus qu’incertain, avec la guerre en Ukraine, ses conséquences pour les populations qui en sont les victimes directes, et, au-delà, pour toutes celles et ceux qui, souffrant déjà des inégalités, de la faim, sont aussi victimes de conflits et vont voir leurs conditions s’aggraver encore. Sans oublier les impacts des dérèglements climatiques.

Dans notre pays, l’inflation record, que nous ne connaissions plus depuis longtemps, rend la vie plus difficile pour un grand nombre de salariés, de ménages, a fortiori quand l’emploi, les salaires, les pensions et les allocations ne suivent pas.

Notre congrès se tiendra aussi à quelques jours des élections législatives et au lendemain de l’élection présidentielle.

Il fera la preuve de la combativité, de l’engagement qui est le nôtre : donner l’espoir et convaincre du devoir d’appartenir au groupement syndical. Au syndicat tel que nous l’avons bâti tout au long de notre histoire, sur son terrain, celui de la défense des intérêts moraux et matériels, économiques et professionnels des salariés.

En regroupant tous les travailleurs, femmes et hommes, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, son œuvre revendicatrice quotidienne, pour l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, s’inscrit dans l’aspiration à l’émancipation intégrale contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression mises en œuvre par la classe capitaliste.

Donner l’espoir et convaincre d’appartenir au groupement syndical

Attachés à convaincre du bien-fondé des revendications, à les faire aboutir par la négociation et le contrat collectif, nous préviendrons de notre détermination à en appeler à la mobilisation des salariés, y compris par la grève quand cela nous est imposé.

Nous aurons la présence de délégués du mouvement syndical international. Car, à quelque endroit que nous militons, ne perdons jamais de vue la dimension internationale de notre engagement syndical pour la justice sociale. Elle en est sa grandeur !

Au terme de ce congrès, une équipe sera mise en place, du Bureau confédéral et de la Commission exécutive, avec la commission de contrôle et celle des conflits. Elle aura le mandat délivré par les résolutions débattues et adoptées par les délégués des syndicats. Et, pour cela, elle sera celle du rassemblement, de l’ambition et de l’esprit de conquête sociale de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière.

Vive le syndicalisme libre et indépendant ! Vive notre Confédération Générale du Travail Force Ouvrière !

YVES VEYRIER