Avec les hausses automatiques, le Smic, en un an, a été revalorisé de 8%. Grace aux revalorisations des minima sociaux et des seuils de la prime d’activité, la France, indique Madame Borne, « a le dispositif le plus protecteur du salaire minimum ».
La Première ministre ajoute : « toutes les entreprises qui le peuvent doivent augmenter les salaires ». Toujours selon Madame Borne : « C’est du dialogue social que viendra la réponse. Le dialogue social, c’est se mettre autour de la table, c’est respecter les accords majoritaires, c’est chercher des compromis ».
Pendant ce temps, en réponse à une organisation syndicale nationale, le Comex et l’UCANSS « savent ce qu’ils ont à faire vis-à-vis de la tutelle ».
Nous craignons le pire lorsqu’on écoute le DG de la CNAM qui indique en introduction de la dernière INC Maladie : « avec les mesures bas salaires, la prime de 200 euros et le 0,9% d’augmentation annualisé (+3,5% au 1er octobre), l’effort est significatif pour 2022 ».
Significatif mais très loin d’être suffisant, c’est ce que nous avons répété par courrier interfédéral avec le SNFOCOS au Ministère.
Et comme, la mobilisation repart pour les salaires et arrive contre la réforme des Retraites, le SNFOCOS démarre sa mobilisation le 13 décembre prochain, journée de RPN sur les salaires à l’UCANSS.
Restons mobilisés et agissons, car le compte n’y est toujours pas !
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS