Huit femmes sur dix subissent encore le sexisme au travail en 2025. Ce chiffre, glaçant, n’est pas une surprise pour nos militants qui accompagnent celles de nos collègues qui se tournent vers le syndicat pour exprimer ces « violences ordinaires ».
Cette réalité s’inscrit dans des schémas qu’il faut déconstruire : 66 % des femmes cadres estiment devoir fournir davantage d’efforts pour obtenir la même considération, et plus d’une sur deux déclare être moins bien rémunérée qu’un homme à poste équivalent. Les blagues sexistes, les remarques insidieuses, les freins à la carrière liés à la maternité : tout cela existe encore. Le SNFOCOS a la responsabilité de refuser la banalisation de ces comportements et d’exiger que l’égalité soit une cible à court terme, pas un slogan creux.
Le SNFOCOS revendique, avec force, des mesures concrètes et immédiates. Nous exigeons la transparence totale sur les rémunérations et les promotions, la mise en place de dispositifs de signalement indépendants et efficaces, la formation obligatoire de toute la ligne managériale à la prévention du sexisme et à la lutte contre les discriminations, l’arrêt des freins de carrière liés à la maternité ou à la parentalité.
Notre syndicat, fidèle à ses valeurs de liberté, d’indépendance et de justice sociale, appelle l’ensemble des cadres à se mobiliser pour que cesse enfin le sexisme au travail.
L’égalité n’est pas négociable. Elle est un droit, et nous la ferons respecter.
Le SNFOCOS