Pendant cette période de re-confinement liée à la crise sanitaire, les personnels des CAF ont continué à déployer tout l’effort nécessaire pour payer et maintenir les droits des familles allocataires et à se préparer à la mise place de nouvelles prestations ou dispositifs.(reforme Al, ADE, intermédiation financière…)

En plus de la continuité du service aux allocataires, les personnels ont préservé les délais de traitement et de paiement des minimas sociaux dont le RSA, l’AAH, l’AEEH.

Il en a été de même pour toutes les autres prestations, tant légales qu’extralégales ou collectives pour les partenaires gestionnaires d’équipements sociaux.

Globalement, la charge de travail s’est trouvée maitrisée à la fin de cette période de confinement, le stock moyen est à peine supérieur à 3 jours, en augmentation sensible par rapport à la période du 1er confinement.

Cependant, cette situation s’accompagne de charges organisationnelles, notamment celles liées à la mise en place de nouvelles prestations, la réforme de l’AL, l’intermédiation financière et l’ADE, sans oublier les aides exceptionnelles aux partenaires gestionnaires impactés par la crise sanitaire.

A noter également, la montée en charge des CTG au niveau de l’action sociale qui nécessite un accompagnement plus soutenu des ressources en termes de pilotage, de suivi et d’évaluation des projets.

En dépit de ces éléments de contexte, les agents des CAF ont déployé tout l’effort nécessaire pour maitriser la charge sur les plans quantitatif et qualitatif et surtout dans un contexte de télétravail marqué par des défaillances dans les outils et dans le SI (rupture ou problème de connexion, outils collaboratifs, NIMS, défaillance de la plateforme téléphonique).

Toutes ces charges et ses difficultés ont été assumées grâce à un effort exceptionnel et dévoué des agents de l’institution pour garantir un service de qualité aux allocataires et aux partenaires.

Les orientations institutionnelles, au travers la nouvelle classification, sont loin de la reconnaissance méritée et attendue par les agents de la branche !

Le projet de l’employeur sur la  nouvelle classification ainsi que les orientations de la politique de rémunération 2020 des personnels de la branche famille, diffusées en mai dernier, montrent encore l’incohérence et l’insuffisance des moyens budgétaires alloués aux directions des CAF.

Ceux-ci ne sont pas à la hauteur de la reconnaissance légitime espérée par l’ensemble des salariés qui a  œuvré pour que la Sécurité sociale soit au rendez-vous des enjeux et des attentes de la population en grande souffrance depuis, notamment, le début de la crise sanitaire.

Le SNFOCOS, en cohérence avec son opposition à ce projet de nouvelle classification, revendique une meilleure considération du personnel   par la reconnaissance de l’investissement des cadres, et notamment leur statut.

 L’ensemble des agents de l’institution mérite une vraie reconnaissance, celle-ci passe par la valorisation des salaires, par l’augmentation de la valeur du point, elle s’impose avec urgence !

 Monsieur le Directeur général, le SNFOCOS vous demande de relayer et d’appuyer ces demandes.

Le personnel de la branche famille compte sur votre soutien et appui à ses revendications légitimes.