Dans un climat pour le moins  brouillon, l’INC maladie du 17 mars a abordé les 3 points principaux suivants :

Actualités de la branche Maladie ;

Un directeur général attentionné :

Notre directeur général a déclaré vouloir avoir une attention particulière au dialogue social, une attention particulière aux agents et risques liés au télétravail : les 2/3 d’entre nous sont concernés.

La concrétisation de cette attention peut rester un peu floue.

Un contact tracing sous pression, un back / front office aussi : nos alertes négligées :

En matière de Contact tracing : Monsieur Fatome est fier des recrutements de CDD/ CDI obtenus – et nous en reconnaissons le bénéfice. Le fait qu’on doive les rendre dès l’année prochaine (prochaine COG), comme si la crise sociale et sanitaire allait disparaitre par magie, n’a pas l’air de le perturber, malgré des alertes de vos représentants sur les risques d’épuisement et la cadrature du cercle qu’il nous est demandé de résoudre au quotidien, même en l’absence de crise.  le SNFOCOS avait alerté sur les limites d’un volontariat imposé sur le contact tracing dans certains organismes : pas de problème , puisque la CNAM a de nombreuse fois rappelé le principe : mais s’interroge-t-on sur les causes de nos remontées ?  Le tracing mange les ressources de nos activités traditionnelles et la technique du volontariat désigné sert à combler les trous, mais surtout qu’on ne le dise pas…

Monsieur Fatome reconnait la pression sur les IJ, mais précise qu’au niveau des objectifs IJ, nous sommes presque aux objectifs de la COG (28J/27) avec des disparités qui le préoccupent : les leviers activés sont le redéploiement de moyens dans le réseau : en interne ce qui relève du rôle des caisses (les caisses en difficulté apprécieront) et avec une «  task force « qui a commencé à se déployer en lien Caisses-Cnam : nous pourrons donc partager notre misère.

La crise génère des afflux d’appels sur le FO (téléphone mail) et met en tension : il reconnait que c’est difficile. Il est aussi très attaché de l’accueil sans rendez-vous , n’est pas dans le tout numérique et est pour un maillage territorial et t constate aussi que les canaux de contact s’ajoutent … Notre analyse est donc partagée.

Mais pas la marche à suivre pour s’en sortir : faire plus avec toujours moins ne perturbe pas notre tête de réseau. Notre question sur les perspectives de gains de productivité est restée sans réponse, il va bien falloir y penser pourtant.

Nous avions et nous demandons encore si la reconnaissance si facilement accordée dans le discours allait se traduire par une preuve concrète sous forme de monnaie ou d’effectifs : la réponse pourrait se résumer dans un « circulez, y a rien à voir ! » Les échanges actuels sur la deuxième ligne touchent surtout les autres et pas nous (et pas les services publics) et une reconnaissance salariale est renvoyée au COMEX : donc « out »

Sûrement une marque d’affection de la part d’un dirigeant si attentionné au dialogue social.

Fin de délégation du régime obligatoire par la MNH (Mutuelle nationale des hospitaliers) et la MCVAPP (Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris et de l’Assistance publique). L’assurance maladie poursuit les intégrations de régimes et les accords conclus par la CNAM seront déclinés dans les caisses qui accueillent ces salariés qui vont garder  des spécificités pour 2 ans. Encore une fois, même si nous accueillerons bien nos nouveaux collègues, nous pouvons constater qu’au final, les avancées pour le personnel négociées dans les différents régimes font l’objet d’un alignement /nivellement par le bas : pourtant, ces avancées telle qu’une prime de sujétion en Ile-de-France ne font que répondre à une réalité économique pour les salariés, quel que soit leur régime d’appartenance.

 Démarche de rénovation de la gestion du risque

Avec 11 axes de travail et encore plus de chantiers, le double objectif de déployer d’ores et déjà des actions de court terme et de définir les priorités de travail, que l’opération soit étalée sur 2 ans ne nous étonne pas et encore, sous réserve de l’impact de la crise sanitaire

La démarche en est au démarrage donc pas encore de précisions sur le sujet. Elle sera présentée au CSE central la semaine prochaine.

Ce qui est sûr c’est qu’il y aura à développer  un fort accompagnement RH pour permettre de faire évoluer les métiers et les compétences.

Le SNFOCOS sera très attentif à la défense et à la promotion de nos collègues qui se lanceront dans ce qu’il faut bien appeler une aventure à ce jour.

Cécile Dolomie, Secrétaire Nationale en charge de la Branche Maladie