Pour rappel toutes les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier leur index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, chaque année au plus tard le 1er mars.

L’index, sur 100 points, est composé de 4 à 5 indicateurs selon que l’entreprise a moins ou plus de 250 salariés :

  • L’écart de rémunération femmes-hommes,
  • L’écart de répartition des augmentations individuelles,
  • L’écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés),
  • Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
  • La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.

 L’obligation concerne les entreprises d’au moins 1000 salariés depuis le 1er mars 2019 ; celles d’au moins 250 salariés, depuis le 1er septembre 2019 ; celles d’au moins 50 salariés au 1er mars 2020.

Pour exemple l’UCANSS en 2021 a obtenu la note de 96/100. Ce score est calculé en fonction de quatre indicateurs :

  • Les écarts de rémunération femmes-hommes : 36/40 ;
  • Les écarts de taux d’augmentation : 35/35 ;
  • Le pourcentage de salariées augmentées à la suite d’un congé de maternité ou d’adoption : 100% (15/15) ;
  • Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunération : 10/10

En écho au communiqué de FO et à l’étude du CEREC (voir ci-dessous) on notera que c’est sur les écarts de rémunération femmes – hommes qu’un effort reste à faire !  

 

 

Nous vous engageons à ce sujet à relire notre article de 2021 : (In)égalités femmes-hommes :  à la Sécurité sociale plus qu’ailleurs ?