Chaque année c’est la douche froide dans les ARS lors de la présentation des budgets et l’annonce par les Directions des suppressions de postes. Cette année la douche est particulièrement glaciale.

Les élus Force Ouvrière des Comités d’Agence (équivalant des Comités d’Entreprise) mais aussi ceux siégeant dans les Conseils de Surveillance (pâle équivalent des Conseils d’Administration) voteront contre ces réductions qui mettent désormais clairement en péril les conditions de travail mais aussi le service public rendu à la population.

Dans la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, les élus du Comité d’Agence ont décidé à l’unanimité de refuser de voter le budget initial 2018 aux motifs que celui-ci est drastiquement réduit tant en moyens financiers qu’en termes de personnels. L’année 2018 voit une diminution de 15 ETP et 14 prévus en 2019 soit une diminution de 38 ETP depuis le regroupement Auvergne et Rhône-Alpes en 2016 !  Pour les membres du CA, la continuité du service public et la garantie de le réaliser dans de bonnes conditions tant pour les usagers que pour les personnels de l’ARS sont gravement mises en péril avec ce budget.

A l’ARS Nouvelle Aquitaine ce sont 38 ETP supprimés pour 2018 (ce qui représente une cinquantaine de personnes) avec une prévision de baisse équivalente pour 2019 et 2020. Avec également les  57 départs en retraite programmés, le montant de la masse salariale est réduit de 2 millions sur le budget 2018.

En Bretagne 12 ETP dès 2018 avec un objectif affiché de passer de 388 ETP en 2017 à 355 en 2020. L’ARS Bretagne aura perdu près d’une centaine de postes en 10 ans à l’horizon 2020.

Dans la nouvelle ARS Occitanie ce sont 55 ETP supprimés entre 2016 et 2019, dont 31 pour la seule année 2018 (2017 : 778 ETP / 2018 : 747 ETP / 2019 : 735 ETP).

Eric GAUTRON, Secrétaire National en charge des ARS, de la politique de communication et de la syndicalisation