La réunion paritaire nationale du 8 décembre 2020 portait sur le financement du système différentiel. Il nous a d’abord été présenté une étude actuarielle sensée servir de base à la négociation.

Ensuite le Directeur de l’UCANSS a beaucoup insisté sur le fait que cette négociation ne pourrait se tenir qu’à la condition primordiale de la diminution de la cotisation employeur.

Le même argument avait été employé le 3 juillet dernier, lors de la Commission annuelle du système différentiel pour ne pas revaloriser les pensions. A l’époque, nous avions déjà évoqué le terme de chantage qui s’applique encore à la séance du 8 décembre 2020.

Dans le contexte actuel des négociations et cela quel que soit le sujet traité, l’employeur recherche la diminution des coûts à son seul unique profit.

Nous ne nous inscrivons pas dans cette logique.

Bien sûr, les réserves du système différentiel de 43M€ en 2020 et vraisemblablement de 120M€ en 2026 reste un problème à traiter, au profit des retraités qui enregistrent au fil des années une baisse substantielle de leur pension liée au système différentiel.

Pour notre organisation syndicale, toute négociation doit se mener dans une obligation de loyauté vis à vis des parties et sans contrainte préalable.

Annie Szufa, Secrétaire de la CPP Retraités du SNFOCOS