La CNAMTS pourrait-elle nous expliquer comment gérer l’antagonisme entre aller à l’essentiel et faire des rapports complets, répondre à l’attente du client (au sens large pour parler le « CNAMien »).
Faire du suivi d’assuré, des rapports d’invalidité et d’IPP, la PDP, téléphoner au médecin traitant, au médecin du travail…
J’ai du mal pour certains dossiers à le faire en 30 minutes alors avec moins de temps je serai forcément reconnu incompétent !
J’aimerai que les décideurs viennent passer une semaine dans mon cabinet pour me dire comment faire.
J’ai lu dans un compte rendu « CNAMien » que les médecins généralistes en voyaient beaucoup plus et qu’on pouvait augmenter les cadences.
J’ai fait les deux activités et, même si je vieillis, je persiste à dire qu’il est malhonnête et absurde de comparer une activité de médecin généraliste et de Médecin Conseil chargé de faire de l’expertise. D’autant qu’un des pôles de contentieux de la CNAMTS avec les mêmes médecins généralistes est l’hyperactivité ! …
Les journées comportent 10 convoqués en suivi de longue durée, résultat vous le savez, les journées sont chargées.
On me reproche ensuite les délais d’expertise non respectés, les PSE et les ALD en souffrance, la CPAM qui réclame les DPCM en retard (MP).
Décidément nos dirigeants n’ont rien à faire de leurs salariés et de leurs missions.
Nous à quoi assiste-t-on ? A une véritable «course à l’échalote ».
Il paraît que 18 convocations par jour est le dernier chic en matière de management dans certains Elsm ou Drsm …
N’acceptons pas l’inacceptable car après c’est « no limit » !
S’il leur restait un éclair de lucidité nos dirigeants tailleraient dans le gras des missions inutiles, et non dans la capacité de résilience des praticiens conseils.