Le Directeur Général de la CNAF, Monsieur Vincent Mazauric, est venu le 15 octobre dernier sur le site d’Angers avec la présidente de la CNAF, Madame Isabelle Sancerni puis sur le site de Cholet (partagé par CAF 49 /Carsat Pays de Loire/Urssaf Pays de Loire) pour son inauguration aux côtés de Monsieur Jean-Marie Guerra, directeur de l’Urssaf Pays de Loire, de Monsieur Yann-Gael Amghar, Directeur de l’Urssaf Caisse Nationale, de Monsieur François-Xavier Joly, directeur de la Carsat des Pays de Loire et de Monsieur Gérard Rivière, président de la CNAV.

 

A cette occasion, le SNFOCOS de la CAF de Maine-et-Loire lui a transmis le courrier suivant, support à ses revendications.

Vous en trouverez ci -dessous la première partie de ce courrier (l’intégralité ici sur notre site internet).

Monsieur le Directeur général,

Le contexte de votre visite pour l’inauguration du site de Cholet de la CAF de Maine-et-Loire est pour la branche famille et l’ensemble de la Sécurité sociale « pré-visiblement explosif ».

Durant la dernière décennie, la situation de la branche famille n’a pas cessé de s’aggraver, les alertes du SNFOCOS sont devenues récurrentes et malheureusement non prises en considération.

A la complexité croissante de la liquidation des prestations légales, s’ajoute l’accroissement des charges conjoncturelles en tant que mesures remparts contre l’exclusion sociale (minima sociaux, dernier guichet recevant les usagers, substitution à l’État dans la Solidarité Nationale, sous-traitant des Conseils Départementaux, …).

Nous constatons un alourdissement structurel des charges, une réglementation complexe et en constante évolution, de nouvelles prestations en cours de COG telle que la Prime d’Activité, l’Intermédiation financière, l’Ade, …

Des réformes brutales et mal préparées, motivées par des objectifs d’économies budgétaires contraires aux besoins des allocataires, des partenaires et des salariés de l’Institution (réforme AL).

Cette dernière décennie a été marquée également par de grands projets de réorganisation, mutualisation et externalisation (Service National de Gestion de la paie, formation, GED, Aripa-Asfr…) sans la véritable optimisation affichée et voulue par la Tutelle !

Sans oublier la compilation de démarches et projets ’’pharaoniques’’, ambitieux et chronophages : démarche processus, MDR puis DQI puis DQI rénovée, une multitude de plans, de projets spécifiques, de partenariats départementaux comme les CTG pour l’action sociale.

Un système d’information incapable de répondre à la complexité de la législation, aux reformes et aux attentes du pilotage malgré notamment les bricolages de Cristal et de SIAS et les nouveautés toujours décevantes de SI-Talent…

Une faible cohérence est relevée également dans de multiples projets dont les objectifs sont confus et redondants mais aussi parfois contradictoires, sans que les CAF soient outillées au niveau local pour un pilotage harmonisé, cohérent et rationnel du fait de l’appauvrissement en expertise, cible préférée des ETP rendus !

Face à ce contexte, nous ne pouvons que constater :

La non-compensation des charges nouvelles et la poursuite de la restitution des postes

La non-reconnaissance des salariés, et notamment des Cadres, avec une politique salariale et promotionnelle limitée à une RMPP quasi nulle depuis 2010

Le mal-être au travail qui se développe de plus en plus, surtout au sein des salariés de la Branche famille. Les salariés des CAF souffrent de perte de sens et de repères, de travail non reconnu, d’absentéisme…