Le SNFOCOS considère que tous les « 5A et plus » doivent être reconnus cadres. Il en va de même pour les informaticiens, les cadres techniques et les cadres experts dont les travailleurs sociaux, les infirmières, les kinés, et autres professions paramédicales.
Le non-remplacement des cadres cède la place à leur « grand déclassement ».
Pour s’en convaincre, les chiffres en diminution des cadres intermédiaires et supérieurs et la « mise au banc » des experts techniques 5A, 5B et même 6 et 6E. Que dire des informaticiens, que l’on ne remplace plus ou si peu par le recours aux prestataires externes ?
Ce qui est plus grave, c’est le comportement des Caisses nationales qui donnent le mauvais exemple dans les négociations des PAP et la délimitation des collèges de Cadres. Ainsi, la CNAV a considéré les assistantes de service social niveau 5B comme employés. La CNAM va repousser des informaticiens et des infirmières dans le collège des employés et même des Praticiens Conseils dans le collège des Cadres.
Nous l’avons dit lors du dernier projet de classification : pas de déclassement de Cadres. Le SNFOCOS ne l’acceptera pas, pas plus que les salariés concernés ne souhaitent voir de tel recul statutaire même si la rémunération progresse.
Nous souhaitons au SNFOCOS rencontrer les conditions favorables à la signature des trois classifications pour lesquelles nous serons appelés à négocier. C’est un privilège dont peu de syndicats peuvent se prévaloir. Alors pourquoi plus longtemps ne pas nous entendre ?
Indication simple et quasi gagnante : cela passe par le respect des statuts spécifiques des Cadres, des Praticiens Conseils et des Agents de Direction, en plus d’une enveloppe à la hauteur d’une ambitieuse rénovation appelée des Directions comme du SNFOCOS.
Bruno Gasparini, Secrétaire Général du SNFOCOS