Concernant le déficit national des UGECAM à hauteur de 17 millions d’euros, le Directeur Général demande à ce que la gestion des établissements soit ramenée à l’équilibre.
Nous avons insisté sur le fait que les UGECAM étaient les parents pauvres des ARS et qu’ils ne bénéficiaient pas suffisamment du FIR (Fond d’Investissement Régional).
Nos établissements recevant les patients les plus dépendants, dans les règles nous avons forcément une DMS (Durée moyenne de séjour) plus élevée que nos concurrents privés.
Nous avons demandé à ce que le paiement en fonction de la durée du séjour soit revu pour ce type de patient.
Il ne faut pas qu’il y ait une diminution du financement de la prise en charge au moins pendant 3 mois, sinon la mise en place de la DMA (Dotation Modulable à l’Activité) favorisera encore le privé qui prend les patients peu dépendants en orthopédie avec une DMS très courte.
Nous avons eu confirmation que les UGECAM qui avaient leurs établissements en EPRD (Etat Prévisionnel des Recettes et des Dépenses) régional pouvaient continuer ainsi.
Pas de retour à un EPRD par établissement mais les établissements déficitaires devront trouver un retour à l’équilibre rapidement.
Sur la problématique du recrutement des médecins, le Direction Nationale n’est pas opposée à ce que les médecins aient une autre activité à l’extérieur (cabinet, consultations) à l’exclusion du travail chez un concurrent direct.
La DNGU (Direction Nationale du Groupe UGECAM) s’est engagée à analyser et trouver une solution sur le statut des vacataires.
Suite à une demande écrite du secrétaire national du SNFOCOS demandant la prise en charge par l’institution de la cotisation à l’ordre des médecins, kinés, infirmiers comme cela se fait pour les praticiens conseils, la direction nous apportera une réponse rapidement.
Elle analysera également la prise en charge d’une assurance professionnelle pénale pour les directeurs d’établissement.
Jean-Paul André,
Secrétaire National du SNFOCOS en charge des établissements