Le recours au travail à distance est demandé pour l’intégralité des fonctions télétravaillables. A l’heure actuelle 73% des salariés travaillent à distance à temps complet, 5% sont présents sur site à temps complet et 22% travaillent en alternance sur site et à domicile. Les accueils ne doivent être ouverts que sur rendez-vous. Les badgeages multiples sur une même journée sont possibles.
Les réunions internes doivent se faire en audio ou visioconférence, y compris pour les organes de gouvernance.
Les formations doivent être assurées à distance sauf exception, des explications fournies il s’agirait notamment des formations ORC pour les inspecteurs et contrôleurs du recouvrement qui continuent à se dérouler en présentiel.
Concernant les indemnités de télétravail, l’Acoss a une nouvelle fois confirmé qu’elles devaient être versées à tous les salariés travaillant à domicile, quel que soit leur statut sans exclure aucune catégorie professionnelle, ce qui n’était pas le cas dans certaines régions.
Les acquisitions en matériel (ordinateurs portables, téléphones, écrans, casques notamment…) ont été une nouvelle fois présentées mais l’Acoss n’envisage pas d’accélérer les calendriers de remplacements pour permettre d’équiper tous les personnels travaillant aujourd’hui depuis leurs ordinateurs personnels malgré la demande des organisations syndicales.
De même, une indemnisation différenciée selon que le salarié utilise son matériel personnel ou du matériel professionnel n’est pas retenue.
Peu de nouveautés mais plutôt un point d’étape pour cette réunion qui permettra à chacun de vérifier si les pratiques dans son organisme sont conformes aux préconisations nationales.
Emmanuelle Lalande, Secrétaire Nationale en charge de la Branche Recouvrement